Face aux violences particulièrement meurtrières lors des affrontements entre manifestants et agents de police à Kinshasa, la capitale congolaise, les instances internationales via l’ONU brandissent l’épée de Damoclès sur les auteurs.
A la faveur d’une conférence de presse tenue à Genève, le porte-parole du Haut-Commissaire aux droits de l’homme (HCDCH), Rupert Colville, a déclaré que son organisation exige « une enquête crédible et impartiale » pour déterminer les responsabilités des affrontements qui se sont produits à Kinshasa.
Cette enquête permettra que les responsables de violations des droits de l’homme et d’actes criminels soient traduits en justice, indique-t-on à l’ONU.
« Nous sommes prêts à soutenir une telle enquête », a souligné M. Colville.
« Les violences qui ont présentement lieu dans le pays rendent nécessaire le besoin urgent d’un dialogue constructif et inclusif sur le processus électoral. Nous continuerons de suivre et documenter de près la situation », martèle-t-on.
Des nombreuses sources avancent un bilan lourd cumulé dans la suite de ces violents affrontements de lundi et mardi derniers entre manifestants et forces de police dans la capitale de la République Démocratique du Congo (RDC).
Selon ses chiffres, le gouvernement avance 17 personnes tuées, dont trois policiers, et un nombre inconnu de personnes blessées. D’autres sources notamment dans les rangs de l’opposition font état d’un bilan beaucoup plus élevé qui serait encore en cours de vérification. On avance également près de 200 cas d’arrestation.
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