La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) plaide pour un cadre sécurisé de la « finance pour tous ». C’est leur cri de détresse, en marge d’une conférence qui a eu lieu, en début de semaine, dans la capitale sénégalaise.
« Finance pour tous : promouvoir vers l’inclusion financière en Afrique de l’Ouest ». C’est le thème qui avait réuni, à Dakar, les experts de la banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest et ceux du FMI. Ils ont tous élevé la voix pour un cadre sécurisé de la finance en Afrique de l’Ouest.
Les opérateurs du secteur privé, des ONG, des décideurs chargés de l’élaboration et de la mise en œuvre des politiques économiques, des acteurs du secteur bancaire et des services financiers ont pris part à cette importante conférence. C’était pour offrir une plateforme en vue d’échanger sur les enjeux et défis suscités par ce concept.
Pour Tiémoko Meyliet Koné, gouverneur de la BCEAO, l’inclusion financière revêt un enjeu de développement à l’échelle mondiale et plus particulièrement pour les pays africains.
Aujourd’hui, l’inclusion financière est devenue un catalyseur de croissance économique. Le gouverneur de la banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest indique tout de go qu’il n’est pas normal que « la stratégie d’inclusion financière soit placée au centre de toute politique de développement ».
A l’en croire, cela consiste à accélérer la croissance, lutter contre la pauvreté. M.Koné demande à réduire les inégalités sociales. « Nous ne devrons pas perdre de vue que notre volonté à élargir le champ d’accès aux services financiers et les actions à entreprendre dans cette optique doivent s’inscrire dans un cadre sécurisé », ajoute t-il . Tiémoko Meyliet Koné laisse entendre que « c’est une exigence qui sera placée au cœur des réflexions à mener sur les défis du suivi et d’une supervision appropriés des institutions et des innovations financières ».
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