La procédure d’accréditation des médias audiovisuels s’ouvre ce lundi 24 octobre 2016. L’annonce a été faite au cours d’un déjeuner de presse offert par le COCAN Gabon 2017, quelques heures après le tirage au sort de la phase finale de la CAN 2017, par Junior Binyam, le porte-parole de la Confédération africaine de football (CAF).
Le porte-parole de la Confédération africaine de football, Junior Binyam, a expliqué que la prochaine étape après le tirage au sort sera consacrée à la préparation des 16 formations qualifiées, mais aussi aux activités propres à la CAF et au COCAN Gabon 2017. La CAF s’attèlera à ce que toutes les infrastructures sportives, hôtelières, hospitalières, de télécommunications et autres soient prêtes à la mi-décembre au plus tard.
Après le lancement du programme de volontaires jeudi à Libreville, la procédure d’accréditation des médias s’ouvre à son tour ce lundi 24 octobre. « La chose est beaucoup plus complexe pour les radios et les télévisions. Mais si on n’a pas les droits, il y a toujours des choses à faire en marge de la compétition. On comprend que les médias africains n’ont pas le matelas financier pour faire face à des coûts qui deviennent de plus en plus importants, mais on ne peut pas faire sans ces droits télé qui ont donné à la compétition sa notoriété », a averti Junior Binyam.
Le porte-parole est également revenu sur l’exclusion du complexe omnisport Omar Bongo, de la CAN Total 2017. « Le président de la CAF a affirmé que le stade Omar Bongo ne fera pas partie des sites retenus. Déjà, c’était un bonus. Le cahier de charges de la CAF demande à chaque pays hôte d’avoir quatre sites de compétition aux normes, le Gabon en proposait cinq », a expliqué Junior Binyam.
Et d’ajouter : « Le seul cas de figure où on a eu cinq sites de compétition, c’était en 2013, en Afrique du Sud. Il s’est avéré que le stade Omar Bongo accuse un certain retard. On n’a donc pas voulu au moment où on officialise les calendriers des sites, annoncer un match dans un stade qui pourrait ne pas être prêt le moment venu. Mais ce n’est pas un manquement du Gabon car je vous le dis le cahier de charges prescrit quatre sites de compétition et deux terrains d’entraînement annexés à chaque site de compétition ».
Sur la condition obligatoire exigée à tout journaliste de disposer d’un passeport pour couvrir la CAN Total 2017, il ressort que la plupart des hommes de médias locaux, notamment issus de la cinquantaine d’organe de presse audiovisuels privés couvrant Libreville n’en possèdent pas. Pour le porte-parole, il est possible que la CAF fasse des concessions comme lors du CHAN 2016 au Rwanda.
« Le principe des règles c’est qu’elles ont des exceptions. Mais je n’ai pas encore eu du comité local, une demande qui irait dans le sens d’avoir un nombre important des hommes de médias qui ne soient pas détenteurs de passeport. C’est clair qu’à situation exceptionnelle, on s’ajuste. Rien n’est coulé dans le marbre. On peut comprendre chaque environnement », a-t-il reconnu.
Parlant de son côté du dispositif sécuritaire, Ange Snella Pambo, le vice-président du COCAN Gabon 2017, a reconnu que des dispositifs spéciaux ont été mis en place pour que la sécurité soit optimale. Pour lui, la CAN 2017 va se jouer dans un environnement sécurisé.
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