L’accord, signé sur le pavillon France de la COP22, permet de favoriser le développement des solutions d’énergies renouvelables pour l’éclairage public et la fourniture d’électricité aux bâtiments publics et de renforcer le réseau des femmes élues locales du Cameroun.
En présence de Ségolène Royal, présidente de la COP21 et de René-Emmanuel Sadi, ministre camerounais de l’aménagement du territoire et de la décentralisation, l’ADEME (agence de l’environnement et de maîtrise de l’énergie) représentée par M. Bruno Lechevin et le REFELA-CAM (réseau des femmes élues locales d’Afrique – Cameroun) représenté par Mme Célestine Ketcha Courtès, ont signé un accord de partenariat sur le pavillon France pendant la COP22.
Cet accord permet de favoriser le développement des solutions d’énergies renouvelables pour l’éclairage public et la fourniture d’électricité aux bâtiments publics et de renforcer le réseau des femmes élues locales du Cameroun.
Dans un contexte où 620 millions d’Africains n’ont pas accès à l’électricité, l’énergie est un enjeu majeur de développement. Aujourd’hui, 27% des ménages ont accès à l’électricité au Cameroun, qui dispose pourtant d’un potentiel important de production d’énergies renouvelables, notamment en matière d’hydroélectricité. Le rapport sur l’initiative africaine pour les énergies renouvelables remis par la présidente de la COP à New York, le 20 septembre, pour atteindre 10 GW de projets renouvelables en Afrique d’ici 2020, a en particulier identifié 4 projets au Cameroun représentant plus de 400 MW.
Ségolène Royal se félicite de ce partenariat qui permettra de déployer des projets concrets d’énergies renouvelables dans les communes gérées par des femmes élues africaines. Le REFELA-CAM est un levier agissant au service des populations locales et de la promotion du leadership au féminin au plan local camerounais. Le réseau regroupe l’ensemble des femmes maires titulaires (une trentaine) des 10 régions du Cameroun, et encourage la participation des femmes camerounaises à la gestion des affaires locales, telles que la fourniture de l’énergie.
Si les femmes sont les principales victimes du changement climatique, elles sont aussi l’essentiel de la solution. C’est pourquoi, Ségolène Royal a fait du soutien à l’action des femmes contre le changement climatique une de ses priorités de présidente de la COP21, qui s’est traduite dans les propositions de ses rapports «Énergies renouvelables en Afrique» et «Femmes et climat» : création des écoles agricoles pour les femmes, avec des programmes intégrant les énergies renouvelables, financement à parité dans les dispositifs d’alerte.
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