La campagne présidentielle a pris fin, en Gambie. Le jour de vérité s’est joué, lors du scrutin d’hier, jeudi.
L’opposition Gambienne est montée au créneau pour dénoncer les mauvaises pratiques du président Yahya Jammeh. Elle a invité la population à voter massivement contre Jammeh. Une requête difficile.
« Non, je n’ai pas peur de lui. Il est Gambien, comme moi. Nous sommes en lutte pour la présidence et j’ai de très bonnes chances ». C’est le cri du cœur qu’a lancé l’opposant Adama Barrow.
Ce dernier s’est engagé à combattre le régime de Yahya Jammeh. Il a dit haut et fort qu’il n’a pas peur de Jammeh. Pour l’opposant gambien, son pays souffre depuis 22 ans.
En conséquence, il clame le changement radical. « Jammeh, dehors » ou de dire haut et fort que l’on souhaite vivre dans un pays démocratique.
« Nous souffrons depuis 22 ans. Nous n’avons pas de liberté en Gambie et nous voulons la liberté ».
Reste à savoir, si cette demande sera suivie ou du moins les populations auront-elles le courage à combattre Jammeh.
En tout cas, les opposants continuent de déshabiller l’actuel président gambien. Mais la grande inconnue demeure les résultats des urnes. Le 1er décembre, 880 000 électeurs étaient appelés dans les 14000 bureaux du pays. L’affluence était importante dans les centres de vote de la capitale, le dépouillement s’est fait dans le calme et la compilation des résultats est en cours.
Donc, on saura bientôt qui de Yahya Jammeh et de Adama Barrow a remporté ce scrutin. La campagne était très mouvementée.
Pour rappel, lors du dernier scrutin en 2011, il se disait prêt à diriger la Gambie pendant un milliard d’années. « Si Dieu le voulait », a-t-il dit.
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