« Je ne quitterai pas le pouvoir ». C’est la phrase que le président sortant Gambien Yahya Jammeh, a déclaré hier sur les antennes de la télévision gambienne. Mieux, il défie la communauté internationale et la CEDEAO, en ajoutant que ce n’est pas à Paris qu’on décidera de son départ.
Il sera difficile d’éviter une confrontation militaire en Gambie. Malgré l’ultimatum fixé à Jammeh, ce dernier ne compte nullement céder le pouvoir à Adama Barrow. En conséquence, l’on va vers une confrontation militaire pour déloger le président sortant, Yahya Jammeh.
« Il est battu à la dernière présidentielle » a fait savoir, François Hollande, le chef de l’Etat Français. Pour le président français, le peuple gambien a choisi Adama Barrow. Il invite à ce que l’on installe le plus rapidement possible Monsieur Barrow. Les choses sont claires là-dessus.
La France et le Sénégal parlent la même voix. Ces deux pays confirment les résultats de l’élection en Gambie. « Nous donnons au président élu pour accéder maintenant aux responsabilités», a fait ajouter Hollande.
De la même manière, le président Sénégalais, Macky Sall a appuyé depuis Paris, les propos de François Hollande.
“Ce ‘est pas à Paris que l’avenir de la Gambie va se décider” a martelé Jammeh. Ainsi, il avertit à toute la communauté internationale et aux membres de la Cedeao, pour dire : que seul Dieu peut lui faire quitter la tête de la Gambie.
Peut-être que l’émissaire de la CEDEAO (le président nigérian, Muhammadu Buhari) saura faire entendre raison au président gambien pour que la transition puisse se faire le 19 janvier 2017.
Be the first to comment on "Gambie : Yahya Jammeh, seul contre tous"