Ils sont poursuivis pour assassinat de onze membres des forces de sécurité marocaine. C’était lors du démantèlement en novembre 2010 du camp de protestation de Gdeim Izik. Il est situé à une dizaine de kilomètres de Laâyoune au Sahara occidental.
«Le procès a été reporté au 23 Janvier en raison de l’absence d’un des accusés», a indiqué Abdellatif Wahbi. Il est un des avocats des victimes. Le procès devant un tribunal militaire avait été jugé inéquitable par le collectif international d’avocat. Pour eux, le procès était ‘’entaché d’irrégularités’’. Ces avocats sont en soutien aux prisonniers politiques de Gdeim Izik avec Human Rights Watch (HRW).
«Ce procès devant un tribunal civil donne aux 25 accusés de Gdeim Izik une nouvelle chance pour un procès équitable. Ce que le tribunal militaire ne leur a pas donné en les condamnant sur la base d’aveux. Surtout que bon nombre d’entre eux ont fait ces aveux sous la torture», a commenté Sahara Léah Whitson. Elle est la directrice pour le Moyen orient et Afrique du Nord à HRW.
Les familles de victimes se sont constituées partie civile. C’est en vue « d’informer le tribunal de leur souffrance, et de présenter leurs revendications légitimes ».
Le Maroc considère le Sahara occidental qu’il contrôle comme étant une partie intégrante du royaume. Tandis que le front Polisario réclame toujours la tenue d’un référendum d’auto-détermination. Ce front milite pour l’indépendance totale de cette ancienne colonie Espagnole.
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