Dans un communiqué diffusé mercredi soir, le porte-parole de la police nigériane a mis en avant l’exploit des policiers. Don Awunah, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a indiqué que ses hommes avaient déjoué un attentat à la bombe. L’attaque visait un des principaux ponts de la capitale économique, Lagos. Pour lui, c’est un groupe séparatiste biafrais qui l’a préparé.
Selon Don Awunah, l’objectif de l’attentat était le pont autoroute Mainland Bridge reliant sur 23 kilomètres le quartier d’affaires d’Island au reste de la mégapole nigériane. Il a ajouté que leader du groupe séparatiste Igbo a fourni des informations qui ont permis deux cartons d’explosifs et 125 détonateurs dans le coffre d’une voiture prête à prendre la route vers le pont.
« Le principal suspect est un Igbo natif de la région de Ese odo dans l’Etat d’Ondo. C’est un expert en explosifs, spécialiste de la fabrication d’engins explosifs artisanaux de grande taille à des fins terroristes », a-t-il avancé.
Poursuivant ses propos il a livré d’autres détails. « Après une longue et difficile surveillance, le principal suspect Abiodun Amos alias Senti, leader du groupe visant à faire exploser le Mainland Bridge à Lagos, a été arrêté le 2 novembre 2016. Deux fusils d’assaut AK-47 ont été saisis dans son repaire du quartier Ikorodu à Lagos ».
Région déshérité du Sud Est du Nigeria, le Biafra a été le Théâtre de 1967 à 1970 d’une sanglante guerre civile qui a plus de d’un million de morts. Et, les groupes séparatistes y sont encore nombreux. Cet attentat qui a été déjoué à Lagos a failli porter un coup préjudiciable au Nigéria. Ce pays est l’une des premières puissances économiques d’Afrique.
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