« Les mutineries ne sont pas le symptôme d’un manque de stabilité. La stabilité et la sécurité sont de retour en Côte d’ivoire. Les mutins réclament des primes mais ils ne remettent pas en cause les institutions ». Ce sont les propos tenus par Aïchatou Mindaoudou. Elle est la représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies en Côte d’Ivoire.
Selon l’Organisation des nations unies (ONU), les mutineries en répétition en Côte d’Ivoire ne peuvent pas pousser à dire que le pays est instable. C’est la représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies en Côte d’Ivoire qui le pense.
Aïchatou Mindaoudou Souleymane, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, explique que l’ampleur de ces mutineries est justifiée. C’est parce qu’elles se déroulent dans un pays qui a connu la guerre. La guerre qu’a connue la Côte d’Ivoire avec plus de 3000 morts et de nombreux déplacés joue beaucoup sur la conscience et la communication. Dès qu’on aperçoit les militaires dans la rue les gens ont peur. Le stigmates du conflit armé sont encore là.
La patronne de l’ONUCI est optimiste. Elle pense que la Côte d’Ivoire est revenu sur le bon chemin.
Elle présentait son dernier rapport avant la fermeture définitive de la mission Onusienne (Onuci). « L’Onuci a remis le train de la réforme sur les rails. Il y a beaucoup de choses qui restent à faire notamment la mise en œuvre des lois adoptées », a indiqué Aïchatou Mindaoudou.
L’ONUCI est en fin de son mandat en Côte d’Ivoire. Les acquis de stabilité obtenus ne peuvent que satisfaire Mme Mindaoudou. Elle a d’ailleurs exprimé cette satisfaction au cours d’une cérémonie dédiée au rapport de la mission. Elle a dressé un bilan positif.
La Côte d’Ivoire, qui a connu des moments difficiles dans le conflit qui a opposé Laurent Gbagbo à Alassane Ouattara, a retrouvé le calme. Plusieurs réformes ont été engagées. Le pays a même organisé deux élections récemment : la présidentielle et les législatives. Depuis janvier 2017, l’on assiste à une série de mutineries dans ce pays d’Afrique de l’Ouest. Les militaires et gendarmes revendiquent des primes.
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