En Afrique, l’on constate que la plupart des prisonniers souffrent. Ils vivent un vrai calvaire. Ils sont souvent oubliés par les magistrats à cause d’une lenteur judiciaire. Le délai de détention prévue par la loi en vigueur est largement dépassé.
Visiblement abattus, les prisonniers tchadiens cherchent des voies et moyens pour convaincre les autorités. Leur problème est réel, ils sont longtemps gardés dans les prisons, sans jugement.
Certains pensionnaires se disent être victimes de la lenteur judiciaire. Ils ne demandent que le soutien des autorités du pays.
Aujourd’hui, des détenus se trouvent dans les cellules, pendant de longues années. Une situation dramatique, à leurs yeux.
En tout état de cause, Ahmat Mahamat Hassan, le ministre de la justice s’engage à remédier cette situation au plus vite. L’avenir nous édifiera, s’il tiendra promesse.
De leur côté, les magistrats disent ne pas être responsables de cette lenteur. C’est du moins ce qu’a affirmé le secrétaire général du syndicat des magistrats du Tchad (SMT). Son nom c’est Djonga Arrafi.