Pour les actes de torture, les disparitions forcées et les assassinats en progression, le pays de Sassou Nguesso est indexé. L’OCDH, une organisation de défense des droits de l’homme, incrimine le Congo dans son rapport.
Les droits de l’homme sont violés au Congo. C’est du moins ce que pense l’Observatoire Congolais des Droits de l’Homme (OCDH). L’ONG l’a mentionné dans un rapport intitulé « République du Congo : Une gouvernance par la terreur et le mépris des droits humains »».
Dans ledit rapport présenté mardi 28 février, l’OCDH signale une « régression totale en matière des droits humains ». Cela est matérialisé, selon le rapport, par une hausse d’actes de torture, d’assassinats et des disparitions forcées.
C’est une enquête faite sur le terrain qui a permis à l’OCDH de dresser ce bilan sombre.
« Le rapport se présente en deux grandes parties. Il traite d’atteintes aux droits humains en lien avec la situation politique », a expliqué le Directeur exécutif de l’OCDH. Trésor Chardon Nzila Kendet, puisque c’est de lui qu’il s’agit, dit que la dégradation de la situation des droits humains en République du Congo n’est pas forcément liée au contexte politique.
« Le mode gouvernance prônée par le régime au pouvoir n’est pas favorable à un quelconque progrès en matière des droits humains », dit-il.
Comme solution par l’OCDH, le Gouvernement doit revoir son mode de gouvernance.