Le candidat Les Républicains a fait ce soir une démonstration de force en rassemblant ses partisans à la place du Trocadéro. Près de quarante cinq milles personnes selon la police, deux cents milles personnes selon le parti étaient présentes. François Fillon qui est empêtré dans une affaire d’emplois fictifs du nom de Pénélopegate, refuse toujours d’abdiquer en faveur de quelqu’un d’autre.
Il a encore une fois demandé à ses partisans de tenir bon. Le calendrier judiciaire, comme il l’a plusieurs fois martelé, vise à l’empêcher d’être candidat à l’élection présidentielle. Si les ténors de son parti Les Républicains n’ont pas encore pris clairement position, il n’en demeure pas moins que plusieurs hauts cadres du parti ont déjà démissionné. C’est le cas par exemple du porte parole de Francois Fillon qui a jeté l’éponge dés l’annonce de la mise en examen du candidat des Républicains.
Ainsi, la polémique a été créée alors que Francois Fillon avait promis qu’il ne pourrait se présenter à une élection présidentielle si « son honneur était atteint par une mise en examen ». Le candidat a justifié son maintient dans la course à la présidentielle en dénonçant une justice aux ordres. « Elle n’est pas indépendante, c’est une tentative d’assassinat politique » avait il lancé.
Ainsi, sur l’antenne de France 2, Fillon a fait savoir qu’il est le candidat d’une partie du peuple français. Il a été élu lors de la primaire de la droite et du centre. Les arrangements de couloirs ne l’empêcheront pas de continuer à faire campagne. Une réunion de la direction du parti a été annoncée. Et Alain Juppé s’exprimera devant la presse depuis Bordeaux ce matin.
En 2012, c’était l’ancien patron du FMI, Dominique Strausskann qui était éclaboussé par une affaire de moeurs dans un hôtel de New York. Il était pressenti pour être vainqueur des élections présidentielles françaises contre Nicolas Sarkozy. Il n’avait finalement pas pu se présenter. Wait and see.
Gabriel Bohn
