Le Président du Rwanda, Paul Kagame, a fait savoir qu’il a la confiance des Rwandais.
Pour Paul Kagame, il n’est pas du genre à bercer les Rwandais d’illusions et de fausses promesses. « Je suis un réaliste, pas un populiste. Nous savons d’où nous venons, ce que nous avons réalisé, ce que nous pouvons et devons encore faire, mais aussi quelles sont nos limites » dit-il.
Selon lui, il ne promet rien qu’il ne puisse tenir, et n’attendez pas de lui autre chose que de répéter aux Rwandais qu’ils doivent travailler ensemble pour un avenir meilleur.
« J’ajouterai un point, essentiel : cette élection nous concerne nous et nous seuls. Si je prétendais donner des leçons au monde, le monde serait fondé à me juger. Mais là, il s’agit du Rwanda, il s’agit des Rwandais. Le monde extérieur n’a donc rien à nous dire » a-t-il soutenu.
S’agissant du processus de réconciliation, Paul Kagame a indiqué que « pour l’essentiel, il est achevé ». « S’il ne l’était pas, nous n’en serions pas là en matière de croissance, de sécurité, de stabilité et de développement social. Dans les foyers, dans les écoles, dans les églises, dans les villes, les campagnes, les villages, tout a changé. Ceux qui, comme vous, ont connu le Rwanda au sortir du génocide peuvent en témoigner. Il faut être aveugle pour ne pas le voir » fait-il constater.
L’attitude de la France vis-à-vis du Rwanda, Paul Kagame a laissé entendre « qu’il ne changera pas tant que l’attitude de la France vis-à-vis de l’ensemble de l’Afrique n’aura pas changé ».
Et d’ajouter : « Les deux sont liés ». Il attend du président Macron quelque chose de nouveau.