Accusés d’abus sexuels et d’indiscipline, ils sont sous le viseur du chef de cette mission, le général Sénégalais Balla Keita. C’est du moins ce que révèle l’Organisation non gouvernementale (Ong) Code Blue Campaign.
En 2016, plus de 750 casques bleus congolais avaient été exclus de la Minusca et renvoyé au Congo pour des cas d’abus sexuels sur mineurs. Ces derniers temps, les faits similaires sont une fois de plus décriés.
En effet, plusieurs casques Bleus sont fortement soupçonnés et même accusés d’agressions sexuelles. Il st leur est également reproché d’être indisciplinés. Des faits régulièrement condamnés par les Nations Unies. Du coup, ils sont menacés d’exclusion pour les faits cités haut.
Dans un mémorandum datant du 12 mai 2017, note Code Blue Campaign, le général Balla Keita qui parle de tolérance zéro, invite les autorités congolaises à améliorer sans délais les critères de sélection et de formation de leurs soldats. Car les forces de maintien de la paix, selon le général Keita, sont soumises aux normes de performance et de conduite des Nations Unies afin d’atteindre leurs objectifs. Au cas contraire, des décisions seront prises.
Face à l’insécurité qui prévaut actuellement en Centrafrique, et avec les graves affrontements qui secouent particulièrement la localité de Berberati à l’Ouest du pays, le nombre d’agressions sexuelles des casques bleus sur mineurs est important. Des cas d’indiscipline sont aussi relevés si bien que six lettres de blâme ont déjà été envoyées au commandant de bataillon de la Minusca.
Raison pour laquelle le général Keita pense qu’il est difficile de faire confiance au bataillon de la Minusca déployé dans cette ville.
Vivement la réaction des autorités congolaises est attendue car les exactions de ses soldats ternissent à coup sûr l’image du pays de Denis Sassou Nguesso. Et ne permettent plus à la Minusca de mener à bien sa mission.