Le gouvernement vient de lancer une réflexion visant à doter ce secteur des ressources humaines de qualité et de moyens techniques adéquats.
C’est désormais une synergie d’actions qui vient de se mettre en branle autour du secteur de l’Agriculture à travers une fusion des agences agricoles et la gestion des ressources humaines qui y travaillent.
Initiée par les ministères de la Fonction publique et de l’Agriculture, de l’Elevage, chargé de la mise en œuvre du Programme Graine, elle a pour ambition de passer d’une agriculture de subsistance à une agriculture moderne, véritable vecteur de croissance. Cette volonté gouvernementale passe inéluctablement par un examen de la situation de certains établissements publics personnalisés communément appelés agences. D’où la réunion présidée mardi par Jean-Marie Ogandaga, ministre de la Fonction publique.
En compagnie de ses collègues de l’Agriculture et de l’Elevage chargé de la mise en œuvre du Programme Graine, Yves Fernand Manfoumbi et Patricia Taye Zodi, ils ont axé leurs échanges sur les fonctions de pilotage, de régulation et d’exécution des politiques publiques en matière de ressources humaines.
A l’occasion, les missions, les fonctions du ministère de l’Agriculture ont été passées en revue. A savoir : la conduite des politiques publiques axées sur la valorisation du potentiel agricole et la garantie de la sécurité alimentaire du Gabon. Des missions assurées au quotidien par les directions générales de l’agriculture, de l’élevage et du développement rural. Mais, pour plus d’efficacité, il a été crée l’Agence de développement agricole (ADA) dont les missions étaient assurées par le passé par l’Office national de développement rural (ONADER). Celui-ci, ayant fait son temps, doit rentrer en gare.
Pour Yves Fernand Manfoumbi, une bonne sécurité alimentaire passe nécessairement par la définition d’une politique en la matière. Ce qui explique l’avènement de la Direction générale de la sécurité alimentaire qui aura pour mission de veiller à la définition de la sécurité alimentaire.
Le ministre de l’Agriculture reste donc convaincu qu’il ne saurait y avoir de sécurité alimentaire sans laboratoire. D’où la nécessité de dissoudre l’ONALA au profit de l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA).
Face à l’urgence, aux défis et à la place primordiale que le secteur agricole revêt dans le plan de relance économique du président Ali Bongo Ondimba, les membres du gouvernement ont accordé un point d’honneur sur la question des ressources humaines affectées dans les agences.
« Un cadre organique devrait donc voir le jour avec des fiches répertoriant les postes et les qualifications des différents agents », a expliqué Jean Marie Ogandaga. Conclusion : plus rien ne sera comme avant.