L’insécurité notoire qui prévaut dans ce pays ne permet pas à ces travailleurs de mener à bien leurs missions.
En 2016, six travailleurs humanitaires ont été assassinés par les bandes armées qui sèment la terreur en Centrafrique. Toujours au cours de la même année, les Nations Unies ont enregistré plusieurs incidents dont les travailleurs humanitaires sont victimes. On parle de vols de médicaments, des aliments, pillages, agressions, viol, enlèvement etc.
Cette année, des cas similaires sont observés. Bien plus, ces incidents ont pris de l’ampleur et la situation humanitaire se dégrade peu à peu. La coordonnatrice du système des Nations Unies en Centrafrique, Najat Rochdi a indiqué que les vols des voitures des humanitaires sont régulièrement observés. Pour cette année, on enregistre au quotidien des cas de vols de nourritures destinées aux populations.
Par ailleurs, les travailleurs humanitaires font l’objet des violences des Ex-Séléka et Anti-Balaka. L’Ong Inso (International Ngo Safety organisation) dénombre à ce jour plus d’une centaine d’exactions commises par ces groupes rebelles à l’endroit des travailleurs humanitaires.
Dans la partie Sud-Est de la Centrafrique, les humanitaires sont victimes de violences allant des tortures, enlèvement jusqu’aux assassinats. Cette année, certaines organisations humanitaires Caritas, Oxfam, Handicap opérant dans cette partie du pays ont été obligés de suspendre leurs activités temporairement dans un premier temps.
Mais l’ampleur des violences ne permettant pas à ces derniers de mener à bien leur mission les ont obligées à quitter la Centrafrique. Cependant, plus de la moitié de Centrafricains dépendent de l’aide humanitaire internationale. Seule Médecins Sans Frontières (MSF) y est toujours présent mais avec un champ d’action limité.