Dans un avenir proche, le secteur minier burundais pourra contribuer à « booster la croissance économique » du Burundi, particulièrement en ce qui concerne la rentrée des devises.
African Mining Limited, une société de droit burundais a reçu du gouvernement burundais un permis de recherche de l’or et des minerais associés.
Au cabinet du ministre burundais des Mines et de l’Energie, Côme Manirakiza, on apprend que cette société britannique dénommée « African Mining Limited » a demandé un permis de recherche de l’or et des minerais associés à Muhwazi, dans le nord du pays dans un périmètre qui a déjà fait antérieurement objet des mêmes activités par deux autres sociétés minières qui se sont déjà retirées, à savoir Flemish Investments Limited et Burundi Mining Company (BUMINCO). Le code minier en vigueur au Burundi conditionne l’obtention d’un titre de recherches minières à toute société prétendante en la matière, d’avoir préalablement son siège au Burundi.
Lors de la présentation du dossier au conseil des ministres la semaine dernière sous la direction du président Pierre Nkurunziza, le ministre Manirakiza a fait remarquer que le dossier complet de demande d’un permis de recherche a été déposé en avril dernier à Bujumbura avec un engagement formel de la société African Mining Limited, filiale de la société « ESS International » de droit britannique ; à se conformer strictement au code minier du Burundi. Le permis de recherche octroyé est prévu pour une période de trois ans « et pouvant être renouvelé deux fois pour une durée de deux années chaque fois », a-t-il explicité.
Faut-il rappeler que les recherches entamées dans le pays depuis le début des années 1960 à ce jour, mettent en évidence des gites contenant diverses minéralisations dont les plus importants sont le nickel, le vanadium, l’or, les phosphates et la carbonite, le carbonatite, la cassitérite et les minerais accompagnateurs, les platinoïdes, les terres rares, les divers minéraux industriels, les combustibles minéraux tel que la tourbe et les indices hydrocarbures.
Le ministre burundais des Mines, Côme Manirakiza se dit confiant sur l’avenir du secteur minier au Burundi. Mais fait remarquer que le potentiel de quelques gites minéralisées en or, en wolframite, en colombo tantalite et la cassitérite, ces minerais ont été exploités de manière artisanale pendant longtemps depuis le recouvrement de l’indépendance burundaise en juillet 1962, alimentant ainsi « très faiblement » le trésor public national.