Cet organisme humanitaire a perdu six de ses volontaires tués le 3 août à Gambo par des hommes non identifiés.
Trois jours de deuil national ont été observés au sein de la Croix-Rouge centrafricaine en mémoire des volontaires tués dans l’attaque perpétrés par les assaillants non identifiés à Gambo dans la préfecture de Mbomou. Si le bilan provisoire fait état de six morts au sein de la Croix-Rouge, on parle également d’une cinquantaine de morts des civils survenu dans cette attaque.
C’est dire que plus rien n’arrête les groupes rebelles en Centrafrique. Ces derniers ont régulièrement assassinés des casques bleus, travailleurs humanitaires, des civiles. Cette fois, ce sont des volontaires de la Croix-Rouge du pays qui sont tombés. Tués par des hommes sans foi ni loi dans l’exercice de leur fonction.
En raison de l’isolement de cette partie sous-enclavée de la Centrafrique, les assaillants n’ont pas pu être identifiés. Dans cette région, on relève la présence de plusieurs groupes armées qui se battent pour leur contrôle d’importantes richesses naturelles qui s’y trouvent.