Au Mali, le projet de révision de Constitution continue toujours d’alimenter les débats. C’est un sujet qui défraie la chronique. Ibrahim Boubacar Keita se cherche toujours pour trouver la bonne formule.
Le projet de révision de constitution, un sujet qui heurte la conscience des hommes politiques. Au Mali, les autorités du pays ont du mal à convaincre les populations qui, jusqu’à présent ne savent pas à quel saint se vouer.
Ce week-end, le président malien, IBK a reçu au palais présidentiel des chefs religieux et des membres des familles fondatrices de Bamako, chefs traditionnels notamment. Avec eux, IBK tente de trouver une issue heureuse.
Les chefs traditionnels n’ont pas hésité à dire les quatre vérités à IBK ; ils ont regardé l’avenir du pays. Parce qu’ils ne veulent pas que leur pays sombre dans une crise profonde.
« Pas d’annuler mais de surseoir » a dit Dramane Niaré qui était le porte parole des invités. Parce que, dit-il, c’est lui le seul responsable qui peut annuler. « Nous, on ne décide de rien, on lui demande, on fait une proposition. La décision finale, c’est lui. C’est lui le président, il (en) a le droit » poursuit-il.
Pour le camp du non, il a prévu d’organiser une manifestation dans les tout prochains jours pour dénoncer ce projet de révision.