Gabon : Dieudonné Minlama appelle les jeunes à opposer une fin de non-recevoir à la violence

Dieudonné Minlama MintogoDieudonné Minlama Mintogo
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Suite à l’appel à l’Insurrection de Monsieur Jean Ping, la réaction du président du parti Ensemble pour la République (EPR), Dieudonné Minlama Mintogo ne s’est pas fait attendre. Il a lancé un appel aussitôt aux jeunes, principalement des bas quartiers, à opposer une fin de non-recevoir à tous les appels à la violence.

Aussi, au moment où certains acteurs politiques caressent les rêves funestes de mettre le pays à feu et à sang, Minlama Mintogo fait observer que les jeunes ne sont pas des moutons et que le Gabon est un pays de paix. « Nul n’a le droit d’y installer la pagaille pour assouvir ses intérêts égoïstes. Nous disons non à la violence. Au-delà des intérêts partisans, le Gabon doit rester un et indivisible ». Avant d’ajouter : « Les appels à l’insurrection et au chaos ne trouveront pas d’échos car les Gabonais ne sont pas pour la violence ».

Tout en appelant la classe politique à la sagesse et à la pondération, il demande à tous les leaders de taire leurs égos et de privilégier l’intérêt général aux intérêts partisans et particuliers. Aux uns et aux autres, Dieudonné Minlama Mintogo rappelle également que le Gabon est un exemplaire unique, personne n’a le droit de le détruire et qu’aucun de nous n’a de patrie de rechange ailleurs. « Notre mission est de remettre ce pays entier et développé aux générations futures et non de le détruire », a-t-il souligné.

Au sujet des dernières élections présidentielles qui ont démontré que le système électoral reste à parfaire et que les institutions sont encore à consolider, Dieudonné Minlama intogo est d’avis que c’est dans le but de répondre à cette double attente que le Président de la République a appelé à l’organisation d’un dialogue politique national inclusif. Ce dialogue national, qui a vu la participation de plusieurs centaines d’organisations de la Société Civile et de la majeure partie des partis politiques, a abouti à des accords susceptibles non seulement, d’améliorer le système électoral, mais aussi de rendre les institutions plus indépendantes et mieux acceptées par tous les compatriotes.

Toujours selon le président de ce nouveau parti politique, le peuple gabonais attend simplement l’application de tous ces accords pour mettre un terme, de façon définitive, au cycle infernal des lendemains électoraux caractérisés par les contestations et les violences aux conséquences déplorables. Le peuple gabonais attend aussi, de la classe politique et du gouvernement, des solutions concrètes aux maux qui minent le quotidien de chacun de nos compatriotes.

Le Gabon a plus que besoin de l’effort de tous, de l’engagement de tout un chacun et de la réconciliation de tous ses fils et de toutes ses filles.

Du reste, il a fait remarquer que l’histoire récente du Gabon nous enseigne, par ailleurs, que c’est la jeunesse, celle des bas quartiers, qui a toujours payé le lourd tribu des violences politiques servant ainsi d’escalier et de marche pied aux hommes politiques égoïstes et prompts à négocier leurs avantages et leurs différents positionnements sur le dos des familles meurtries et endeuillées.

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William Tambwe
William Tambwe, chroniqueur et éditorialiste pour Africtelegraph.

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