C’est l’une des recommandations majeures de la conférence continentale qui s’est achevée le 25 août à Yaoundé.
La conférence africaine sur l’intégration africaine s’est achevée à Yaoundé vendredi dernier avec de nombreuses recommandations. Ces assises qui ont réuni tous les présidents des Assemblées nationales des pays africains ont servi à une réflexion et d’échanges sur les catalyseurs de l’intégration politique et socio-économique du continent, et sur le rôle du PAP dans leur opérationalisation.
Au terme de cette rencontre présidée par le président du Sénat Camerounais Marcel Niat Njifenji, plusieurs recommandations ont été faites. De ces recommandations on comprend que la clé du renforcement de l’intégration réside dans la ratification complète de tous les instruments juridiques de l’Union africaine (UA). Ainsi qu’au soutien du Parlement Panafricain (PAP) conforté dans son rôle d’organe législatif de l’UA.
Ensuite, le processus complexe de ratification des instruments juridiques de l’UA doit être bien compris pour une action rapide au niveau national et régional en vue de parvenir à un haut niveau de convergence politique. Autre résolution, mettre un terme au paradoxe d’une Afrique riche en ressources naturelles alors que la majorité de sa population croupit dans la pauvreté, à travers une intervention active au niveau national, régional et continental pour soutenir la mise en œuvre de la nouvelle vision minière de l’Afrique.
La conférence de Yaoundé invite, entre autres, les États africains à adopter les priorités ayant fait l’objet d’un consensus pour le bien commun, en vue d’une Afrique plus intégrée sur la base d’un agenda commun. Mais surtout à briser les barrières entre États. Rappelons que cette conférence s’est tenu du 22 au 25 août avec pour objectif de servir une plate-forme de réflexion et d’échange sur les mobiles devant faciliter l’intégration politique et socio-économique du continent et sur le rôle du Parlement panafricain.
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