« L’impact de la marchandisation et de la privatisation de l’éducation en termes de qualité, de discrimination, d’inégalités sociales, en fait un enjeu majeur pour les défenseurs du droit à l’éducation », a soutenu Sylvain Aubry.
C’est du moins ce qu’il a déclaré, en marge d’une rencontre avec la presse pour préparer la rencontre internationale sur « la marchandisation et la privatisation de l’éducation ». Elle est prévue, ce lundi, dans la capitale sénégalaise.
En Afrique, comme en Asie, en Amérique latine, En Europe et aux Etats-Unis, « il y a de plus en plus d’écoles privées, les parents sont presque forcés de mettre leurs enfants dans ces écoles parce qu’ils n’ont plus le choix », explique monsieur Aubry. Il est le représentant de l’Initiative mondiale pour les droits économiques et socioculturels.
D’après lui, « au cours des quinze dernières années, le nombre d’écoles privées a explosé et a créé de plus en plus d’inégalités entre ceux qui peuvent accéder à des établissements privés de bonne facture et ceux relégués dans d’autres de moindre qualité ».
Compte tenu de tout cela, il est d’avis que la conférence internationale de Dakar sera une occasion d’apporter « des réponses propres à préserver le droit à l’éducation gratuite et de qualité pour tous ». En tout cas, au moins 80 organisations et représentants du secteur public d’une vingtaine de pays francophones sont attendus.
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