Le compte à rebours commence déjà dans certains pays africains d’Afrique de l’Ouest. On avance des idées sur certaines candidatures.
Récemment, Obasanjo, ex-président du Nigeria exige le retrait de Buhari. Au Togo, l’opposition réclame le départ de Faure Gnassingbé Eyadéma. En Guinée ou au Mali, on soupçonne une mauvaise gestion d’Alpha Condé et d’IBK.
En réalité, certaines populations africaines ont démontré que le tapage médiatique ne les émeut plus. Le tohu bohu foklorique les tympanise. Il n’a de rentabilité que pour les saltimbanques et autres courtisans, prêts à faire que du tohu bohu.
Des élections sont attendues dans certains pays africains pour inaugurer l’ère des ruptures. Car, les Africains ne veulent plus d’un Président par défaut. Ils préfèrent des dirigeants mobilisés et motivés pour leur pays. L’heure est à la gestion de proximité, tant les citoyens africains s’attendent à être impliqués pour le changement de leur pays. Les jeunes n’entendent plus être de faire prévaloir, des échelles que l’on range après l’accession au pouvoir.
Pour le troisième âge, surtout l’entretien et l’extension des lieux de culte doit être au cœur des programmes. Ceux-ci doivent prendre en charge les dimensions éducatives, culturelles, sociales et sportives, sans oublier des activités récréatives et ludiques saines.
C’est donc dire que les chefs d’Etat Africains sont attendus pour proposer de nouveaux discours programmatiques fondés sur les vécus et les aspirations des populations africaines. Les aspirants qui ne sauront en proposer rateront le cloche.
Ce n’est pas la même prophétie. En ce moment, tous les yeux sont rivés vers Addis Abeba où se déroule un sommet du Nepad. Nos dirigeants Africains se ruent tous vers ce pays.
S.V.P : Chefs d’Etat Africains, revenez à la raison en tenant un autre discours. Votre genre de politique est dépassé. Les populations Africaines ont besoin d’un débat d’idées et de programmes. Que ses dirigeants arrêtent de s’enfermer dans une salle climatisée pour tenir des promesses qu’ils ne respectent jamais.
Jamais, nos dirigeants africains ne peuvent argumenter en se basant sur la réalité. Ils préfèrent tourner en rond, laissant en rade leur dignité. Que ces acteurs descendent sur le terrain, pour convaincre les populations africaines. Mieux, l’Afrique n’est plus en sécurité. Il y va de leur responsabilité. Halte aux promesses ! Halte à la tromperie ! Quelle fatigue des populations africaines.