A en croire Moussa Faki Mahamat, le Président de la commission de l’Union Africaine (UA), la corruption a atteint des proportions alarmantes en Afrique.
En marge du 30ème sommet de l’Union Africaine, les chefs d’Etat des pays membres de la communauté économique de l’Afrique de l’Ouest se sont retrouvés à Addis Abéba pour se pencher sur l’attribution des postes. « La corruption a atteint des proportions alarmantes en Afrique », pense Moussa Faki Mahamat.
Pour le président de la commission de l’UA, il s’en désole surtout aux messages de mépris, de haine, de désir, de marginalisation et d’exclusion que Donald Trump avait laissé entendre. A ce sujet, il a fait comprendre que « le continent africain ne peut pas se taire. Le thème de 2018 : « vaincre la corruption, une option viable pour une transformation de l’Afrique ».
De l’avis du président de la commission de l’UA, les experts ont souvent fourni des rapports inquiétants. Selon lui, cela montre simplement que « la corruption constitue un mal ». « Les ressources détournées en Afrique peuvent, si elles sont investies dans le développement, suppléer le recours à l’assistance extérieure qui ne devrait être qu’un simple appoint aux ressources », dit-il. Pour Moussa Faki Mahamat, le sommet d’Addis-Abeba est une occasion pour prendre des mesures.
Au vu de cette déclaration, l’on peut dire sans le risque de se tromper que la corruption est présente en Afrique. En premier chef, les dirigeants africains seraient les premiers corrompus. Certains sont accusés de détourner les deniers publics au détriment des populations africaines.
L’Afrique est malade de ses dirigeants. Osons le dire sans ambages. On tient toujours le même langage. L’Afrique ne bouge pas. C’est la triste réalité. La corruption se fait remarquer un peu partout dans le monde.