En Guinée, le président Alpha Condé a bien tabassé les journalistes de son pays, en leur donnant une véritable leçon de morale. Il a fait comprendre qu’en Guinée, les hommes de médias ne relatent pas les faits.
« Les journalistes guinéens ne relatent pas les faits tel qu’ils sont ». C’est le sentiment du président guinéen, Alpha Condé qui a tenu ces propos, en marge de la journée mondiale de la presse, le 3 mai. Pour Alpha Condé, « depuis qu’il est arrivé au pouvoir, les journalistes n’ont jamais diffusé les actes qu’il a posés et ils ne parlent pas de l’effort pour l’amélioration de la liberté de la presse ».
Le chef de l’Etat Guinéen a même cité l’exemple du Sénégal en soulignant « que souvent dans ce pays des leaders de l’opposition ont été récemment arrêtés et dans plusieurs pays au monde où des journalistes sont arrêtés pour injure au président ou diffamation.
« Ce qui n’est pas le cas de la Guinée. Ici, depuis que je suis président, je n’ai pas arrêté un opposant ni emprisonné un journaliste », tient-il à préciser.
En tout cas, tous les ans, la journée mondiale de la liberté de la presse permet de célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse, d’évaluer la liberté de la presse à travers le monde, de défendre l’indépendance des médias et de rendre hommage aux journalistes qui ont perdu la vie dans l’exercice de leur profession.
« Cette année, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, je demande aux gouvernements de faire davantage pour que la liberté de la presse soit respectée et les journalistes protégés. En soutenant la liberté de la presse, nous défendons notre droit à la vérité », a dit Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU.
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