L’enquête sur la possible collusion entre la Russie et l’équipe de campagne de Donald Trump pourrait être close le 1er septembre prochain.
L’équipe du procureur spécial Robert Mueller prévoit de mettre fin à l’enquête à cette date et il avait fait connaître cette échéance il y a environ deux semaines à l’équipe juridique du président américain.
Bien que ce délai soit subordonné à la condition que le procureur spécial interroge le président à la mi-juillet, son avocat Rudy Giuliani a déclaré que la publication des rapports contraires des élections de 2016 affecte sérieusement cette élection. Raison pour laquelle il a souhaité que l’enquête soit terminée avant les élections de mi-mandat du Congrès en novembre, afin que cela n’affecte pas les chances des républicains.
A plusieurs reprises, cette enquête a été décrite comme une chasse aux sorcières. Donald Trump la considère comme une tache sur sa présidence et veut en voir la fin au plus vite. L’ancien directeur du FBI James Comey – congédié par Trump l’année dernière – avait annoncé que le FBI rouvrirait une enquête sur l’utilisation abusive d’e-mails privés d’Hillary Clinton 11 jours avant le vote présidentiel de 2016, des fuites qui pourraient lui avoir coûté l’élection.
Il faut souligner que l’ancien président de campagne, Paul Manafort, le premier conseiller en matière de sécurité nationale, Michael Flynn, et plusieurs assistants de campagne ont tous été pris dans la tourmente de cette enquête du procureur spécial, soit plaidant coupable, soit concluant un accord ou défendant l’affaire devant les tribunaux.
Tout comme on constate, un an après le début de l’enquête, les grandes questions restent sans réponse: la campagne de Trump s’est-elle alliée au Kremlin pour fausser les élections de 2016 ? Que savait le président et quand l’a-t-il su ? A-t-il fait obstruction à la justice ? Un président en exercice peut-il être inculpé ?