Drôle de manifestation le vendredi 1er juin 2018 à l’Ambassade du Gabon en France, située dans le 16ème arrondissement de Paris. Où on a pu identifier parmi les manifestants des voyous. Ils ont posé des actes qui ternissent l’image du pays sur le plan international et d’une bassesse remarquable.
Ces derniers ont retiré la photo officielle du président Ali Bongo Ondimba et l’ont remplacé par celle de Jean Ping. Pendant un quart d’heure, les intéressés ont effectué des prises de photos, réaliser des vidéos, en multipliant invectives et insultes contre l’Ambassadeur et les autorités gabonaises.
Les fauteurs des troubles de 15h03 à 15h18 sont connus et seront poursuivis par la justice dans les jours à venir. Outre une douzaine de personnes dont dix compatriotes et deux françaises, connus du grand public pour leur activisme politique en soutien à l’opposant Jean Ping. On a reconnu Mesdames Doriane Nzahou Ozenga, Françoise Pissotte épouse Kessany et Messieurs Marceau Toumane Malekou, John Cosa, Thierry Dieudonné Mouyama et Serge Nguema Ndong.
Les services compétents du ministère français des Affaires étrangères ont été sollicités. Avant même l’arrivée des Forces de police, les membres de la diaspora, manifestant contre le régime de Libreville ont pris la poudre d’escampette. La mesure du renforcement du dispositif d’accès à la Chancellerie a été prise en instituant dorénavant un contrôle d’identité des usagers plutôt à l’entrée du portail. Ainsi que l’obligation pour ces derniers de laisser à l’accueil sacs, téléphones portables et autres objets encombrants.
Cette intrusion collective s’est faite à la faveur de l’ouverture du portail par l’agent de sécurité aux usagers sortant des locaux de l’Ambassade. Et de la vérification de l’identité de Monsieur Ghislain Armel Mbaloula-Bassala, venu en précurseur des activistes tout en se faisant passer pour un usager.