La police a arrêté les six présumés assassins de l’opératrice économique chinoise. Ils ont été appréhendés le 17 juin à N’Djamena et présentés à la presse lundi.
Six présumés malfrats sont tombés dans les mailles de la police tchadienne. Deux autres sont encore en cavale. Mais la police rassure que la chasse à l’homme est ouverte.
Ce n’est plus qu’une question de temps pour mettre la main sur eux. Les malfrats aux arrêts ont été présentés le 19 juin à la presse. C’était en présence d’un responsable de l’ambassade de Chine au Tchad.
Parmi les six présumés assassins aux arrêts figure un employé de la défunte. Ce dernier a avoué à la police avoir été embauché au magasin de madame Wang Li Fen.
Le chargé d’affaires de l’ambassade de Chine a interpellé les autorités tchadiennes sur la sécurité des Chinois. Pour le diplomate, la sécurité des opérateurs économiques chinois devrait être la priorité du gouvernement tchadien.
Dame Wang Li Fen était opératrice économique propriétaire d’un magasin à N’Djamena. Elle a été assassinée, il y a environ une semaine au cours d’un braquage qui a mal tourné.
Les braqueurs lui avaient intimé l’ordre de leur remettre son sac. Mais celle-ci a opposé la résistance. C’est alors que l’un des malfrats a ouvert le feu sur elle à l’aide d’un fusil de marque AK47. Les auteurs seront jugés conformément aux lois tchadiennes.
Les autorités tchadiennes rassurent à cette occasion tous les opérateurs étrangers sur leur sécurité. La police et les services de sécurité veilleront pour que ce genre de drame ne se répète plus.