Des mesures courageuses pour réduire le train de vie de l’Etat ont été annoncées jeudi à l’issue du conseil des ministres. Parmi lesquelles, la réduction des effectifs du cabinet du président de la République ainsi que la réduction des budgets de toutes les institutions.
Plus de la moitié du budget de l’Etat peut bien être récupérer avec l’application d’une décote de 15 % de traitement de l’ensemble des Institutionnels et autres autorités administratives. La décote de 10 % sur les rémunérations des Cabinets et de 5 % sur les autres fonctions administratives ; la réduction des effectifs des cabinets du Président de la République, du Premier Ministre, des Ministres et du Secrétaire Général du Gouvernement. Il y a aussi la réduction des effectifs des Cabinets des autres Institutions et des Autorités Administratives indépendantes.
En outre, on veut mettre fin aux contrats de tout contractuel ayant plus de 60 ans y compris tous les fonctionnaires maintenus en activité ayant plus de 60 ans. La mise à la retraite immédiate des agents absents pour cause de maladie de longue durée et l’examen des situations administratives. La question de l’avancement et reclassement après 2015 ; l’examen des situations des agents publics en service dans les établissements publics et percevant une double rémunération n’est pas en reste.
D’autres mesures sur la masse salariale ; l’interdiction de recrutement de la main d’œuvre non permanente ; le gel des recrutements en qualité de contractuel hors statut des agents déjà à la retraite ; le gel des concours, des mises en stage, des titularisations, l’avancement et reclassement pour une durée de trois (3) ans et l’assainissement du fichier de titulaire de fonction pour évaluer le niveau des indemnités indues ; ainsi que la réduction de la taille du Gouvernement ont été prises.
A noter que le Gabon a conclu pour 3 ans en 2017 un programme d’appui budgétaire avec le Fonds monétaire international (FMI). Cette institution a demandé au Gabon de réduire le train de vie de l’Etat pour privilégier les investissements qui permettront de relancer l’économie et créer les emplois.
Voilà des mesures qui donnent aussi une réponse aux préoccupations des syndicalistes. Ces derniers, réunis en assemblée générale à Libreville, avaient demandé la réduction de la masse salariale du politique. Ce, en réponse à la décision du gouvernement de réduire la masse salariale de la Fonction publique.