Me Boubacar Cissé est l’un des avocats de l’Etat dans l’affaire Khalifa Sall. Il a fait comprendre que la « décision de la CEDEAO ne peut pas prospérer dans le dossier. Nous livrons ses propos.
« Par rapport à cet arrêt qu’on brandit urbi et orbi pour dire que les droits de Khalifa Sall ont été violés, il appartenait à la CEDEAO de tirer les conséquences de sa propre constatation. Les conséquences de droit, c’était de demander la mise en liberté immédiate des détenus. On vous demande, à vous la Cour, une requête qui a été écartée par la CEDEAO, de l’appliquer », dit-il.
Et d’ajouter : « On a demandé la suspension immédiate des poursuites en cours, jusqu’à la satisfaction de leur demande. Cette demande a été formulée en référé là bas. La Cour de justice de la CEDEAO a répondu que cette requête est mal fondée. La Cour de la CEDEAO n’a pas voulu faire-droit à ces demandes ».
« Par rapport à la demande formulée en s’appuyant sur l’arrêt de la Cour de justice de la CEDEAO, c’est de mettre immédiatement Khalifa Sall en liberté. Je dis que cette demande ne peut pas prospérer. Sil veulent bénéficier d’une liberté provisoire, ils doivent cautionner le montant de 1,8 milliard FCFA. C’est la seule exigence dont sont soumis les détenus. Je demande de rejeter la demande de liberté provisoire », a plaidé l’avocat de l’État.