« Nos défis sécuritaires sont le terrorisme, les rébellions armées, la piraterie maritime, la persistance du trafic tous genres, et la transhumance », a soutenu Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union Africaine (UA). C’était en marge du sommet CEDEAO/CEEAC qui s’est déroulé à Lomé.
Le Sommet conjoint de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), constitue un enjeu majeur pour l’Union Africaine. Les responsables de cette grande institution africaine n’ont pas manqué de dire leur mot à Lomé.
Ils ont tenu à mettre l’accent principalement sur la paix et la situation sécuritaire dans les deux sous-régions. Pour dire vrai, le continent africain est un peu déstabilisé à cause des terroristes. Jusqu’ici, il n’existe pas encore une stratégie phare pour dérouler les plans des terroristes, surtout en Afrique.
En réalité, il se pose un réel problème de sécurité dans la sous-région ouest africaine. Evidemment, on soupçonne le changement climatique dont le rétrécissement du lac Tchad et ensablement du Fleuve Niger.
« C’est pourquoi, il faut saluer la force multinationale mixte, le G5-Sahel, l’action contre la piraterie maritime qui sont l’expression d’une forte volonté politique », martèle Moussa Faki Mahamat. Pour y parvenir, il est d’avis qu’il est fondamentalement primordial de procéder à une approche holistique qui prend non seulement en compte l’aspect sécuritaire.