Le groupe Olam, à travers sa filiale gabonaise GSEZ, a doté le village d’Azombe à Bitam (Woleu-Ntem) d’un dispensaire.

Dans le cadre de son engagement social, qui le lie à la population gabonaise, GSEZ procède de façon occasionnelle au réapprovisionnement de médicaments. Faute de personnel disponible et de budget du ministère de la Santé, deux jeunes infirmiers ont été formés aux frais du groupe singapourien, parmi lesquels Yannick Abessolo.

Dans le cadre de la politique de transparence de GSEZ, une mission citoyenne et nationale, menée de concert avec les Organisations de la société civile (OSC) a rencontré Yannick Abessolo, un jeune infirmier gabonais, patriote, exerçant bénévolement pour sa communauté et celles environnantes. Âgé d’une vingtaine d’années et titulaire d’un Brevet d’études du premier cycle (Bepc), le jeune homme a choisi d’œuvrer pour le bien-être de sa communauté en acceptant une formation de 4 mois, financée par Olam, auprès du médecin-chef du centre médical de Minvoul.

Yannick Abessolo a été formé pendant quatre mois. Cette formation est une véritable aubaine qui lui ouvre la porte d’un métier dans lequel il espère progresser, tout en ayant le soutien de l’État qu’il sert bénévolement depuis plusieurs mois.

Son engagement et sa détermination ont particulièrement captivé l’attention des membres de la société civile. Ces derniers se demandent si le jeune homme ne peut-il pas être récompensé comme un fonctionnaire lambda pour les bons et loyaux services qu’il rend à la nation ? En tout cas, plusieurs membres de la délégation en visite dans les installations Olam Rubber situées à quelques encablures de la ville de Bitam souhaitent que les autorités regardent de près la situation de ce jeune volontaire.

Pierre Mintsa, membre du Bloc syndical première seconde est d’avis qu’il faut donner la possibilité à ceux qui ont déjà l’expérience et la formation d’être intégrés au niveau de la Fonction publique. (…). « Nous avons la possibilité de faire des propositions au gouvernement de telle sorte que ceux qui sont encore bénévoles au niveau des structures éducatives et médicales construites par Olam soient intégrés à la Fonction publique», a-t-il déclaré comme pour répondre au cri d’espoir du jeune bénévole.

Vivant  dans un studio offert par Olam et rattaché au dispensaire, Yannick Abessolo reçoit en moyenne 5 patients par jour. Ceux de son village et ceux du village voisin, Bout-Egas.

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