Au Mali, l’opposition accuse la cour constitutionnelle d’avoir orchestré des tentatives de fraude. Selon elle, il y a eu corruption. Mais, la cour balaie d’un revers et dénonce des propos mensongers.
La présidente de la Cour Constitutionnelle du Mali, Manassa Dagnoko, dit « De graves accusations de tentative de corruption des neuf membres de la Cour constitutionnelle ont été diffusées dans la presse et sur les réseaux sociaux ces derniers jours ». Elle ne peut pas accepter de tels propos : « ces accusations faisaient état d’une rencontre, entre les neuf sages à Bamako le 29 juillet 2018 au sein de la Cour, pour le partage d’une somme d’argent de (900 000 000 FCFA émanant du candidat Ibrahim Boubacar Keïta afin de couvrir d’éventuelles fraudes électorales de ce dernier lors de l’élection présidentielle organisée le même jour) », dit-elle.
La présidente de la cour dénonce catégoriquement ces propos. Elle attire « l’attention de tous que la diffusion de telles accusations, sans fondement, sur la base des faits qui ne pouvaient matériellement avoir lieu, troublent la sincérité du processus électoral et constitue ainsi une infraction prévue et punie par les lois électorales et pénales ».