En Centrafrique, on note une forte présence de l’armée russe. Le constat est clair. L’armée russe est de plus en plus remarquée depuis le 30 juillet, date où trois journalistes russes ont été tués.
« Il y a de sérieuses inquiétudes de la part des observateurs sur le but ultime de la présence russe. Les militaires sont à la fois dans une démarche de formation des Faca mais négocient aussi des accords économiques. Cela renforce simplement le fait que la crise centrafricaine ne semble pas avoir de solutions pour l’instant”, explique Roland Marchal. Compte tenu de tout cela, les uns et autres s’interrogent sur cette forte présence de l’armée Russe en République centrafricaine.
« On aurait pu en apprendre un peu plus sur les activités de la société militaire privée russe Wagner en Centrafrique, si trois journalistes russes qui enquêtaient sur cette entreprise controversée proche de Vladimir Poutine n’avaient pas été assassinés, le lundi 30 juillet.
Une chose est plus que certaine. La situation est inquiétante et les populations de la RCA n’arrivent pas à obtenir la bonne réponse. Elles fouillent; mais en vain. Kirill Radtchenko, Alexandre Rastorgouïev et Orkhan Djemal, très connus dans leur pays, ont été tués par neuf « ravisseurs enturbannés” ne s’exprimant ni en français ni en sango – la langue principale du pays – dans la ville de Sibut.
Ville située à 300 km au nord de la capitale centrafricaine, Bangui, où est déployé un bataillon militaire centrafricain entraîné par la Russie, renseignent nos confrères centrafricains. En tout cas, de leur côté, les observateurs vivent une tourmente à cause de la présence de l’armée russe.
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