Ils réclament leurs indemnités de correction de l’examen du BEPC. Ces enseignants professeurs des lycées et collèges ont manifesté leur mécontentement hier à Brazzaville sous la menace policière.
Les enseignants pour la plus part professeurs des lycées et collèges d’enseignement général réclament leurs primes de correction de l’examen du BEPC.
Cette prime de trois jours de travail, selon eux, devrait être versée par leur hiérarchie depuis le début du mois. Ces enseignants affirment avoir été retenus pour corriger cet examen le 31 juillet dernier.
Leur hiérarchie avait promis de leur payer une prime de manière échelonnée. Seulement, aucun paiement n’a été effectué et les enseignants ont suspendu les corrections pour réclamer le paiement des trois jours déjà travaillé.
Après la cessation des corrections, le ministère de l’Enseignement Primaire et Secondaire a réquisitionné des étudiants pour poursuivre les corrections dudit examen jusqu’aux délibérations.
Un autre fait qui suscite davantage la tension au sein du corps enseignant. Car ceux-ci estiment qu’un examen d’Etat doit être corrigé par des enseignants qui tiennent les classes durant l’année scolaire.
Ils ont décidé depuis le 11 août de manifester mais la police est venue disperser leur mouvement d’humeur. Au cours de leur mouvement d’humeur, le président du Jury de cet examen a fait savoir aux manifestants que les primes seront payées après les salaires du mois.
Mais pour le moment ce sont les salaires de ces fonctionnaires qui ont été privilégiés en raison de l’approche de la fête de l’Assomption du 15 août. Mais les grévistes ont rejeté cette décision parce qu’ils estiment que c’est un examen d’Etat.
Et qu’ils ont signé un contrat avec l’Etat. Les enseignants qui ont suspendu les corrections comptent recourir à d’autres voies pour obtenir satisfaction totale.