Le candidat de l’UDPS a dévoilé les grands axes de son projet mercredi à Kinshasa.

Félix Tshisekedi rêve d’une RDC plus beau, sans pauvreté. Il l’a fait savoir lors de la présentation de son programme mercredi à Béatrice Hôtel.  S’il est élu président de la République, l’opposant promet de mettre en place une charte d’investissement.

Selon lui, cette charte va activer un système fiscal incitatif relatif aux entreprises industrielles de toutes tailles (Grande, moyenne et petite). Felix Tshisekedi promet une croissance économique de 2,5% par an en moyenne.

Cette croissance économique, d’après lui, sera génératrice d’emplois et protectrice de l’environnement. L’opposant veut rendre le climat des affaires favorables. Il veut l’assainir car c’est un atout majeur du développement socio-économique de la RDC.

S’agissant des missions du comité de pilotage et de reforme des entreprises du portefeuille ( Copirep), le candidat de l’UDPS va apporter des reformes.

Désormais, l’établissement de l’état d’avancement du Document de stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté (DSCRP) sera sous la responsabilité du Copirep.

Le Copirep fera des recommandations au gouvernement de part et d’autre afin d’assurer le suivi du Comité de Pilotage des Indicateurs d’appréciation du Climat des Affaires édictés par le Doing Business de la Banque Mondiale.

Bien avant de présenter les grands axes de son projet, Felix TShisekedi a commencé par exposer la situation socio-économique des congolais en général. C’est ainsi qu’il ressort qu’en 2018, le revenu moyen annuel d’un congolais en dollars américain est de 458$.

En clair, un congolais vivrait de 1,25$ par jour, pourtant la contribution du PIB au budget annuel est de 5 milliards $. Une situation inacceptable pour Felix Tshisekedi. A cet effet, l’opposant projette de porter cet indice à 4.288 USD par an soit 11.75 USD par jour.

Pour la mise en œuvre de son programme, Felix Tshisekedi compte mobiliser une enveloppe budgétaire de 86,71 milliards de dollars américain pour un taux de 25% du PIB-N repartie sur 10 ans.

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