L’ouvrage de Macky Sall rappelle que parfois un président déçoit quelques-uns, mais le tout est de rester ferme dans ses convictions, de tracer son chemin.
Dans son ouvrage, le président sénégalais affirme qu’il ne suffit pas de taper du poing sur la table et de dire d’une voix cassante : ‘c’est comme ça et c’est tout, j’ai décidé !’». Il existe deux solutions : brader le futur, en disant qu’« après moi le déluge », chercher à court terme, la popularité à tout prix par de mesures démagogiques, ou agir dans la durée.
Et la durée le président Macky Sall y croit dur comme fer pour avoir initié des reformes qui visent l’horizon 2035. Il parle de sa politique qui est un héritage et un engagement, de sa longue marche du véritable développement, mais aussi des libertés,
Afrique ne serait pas mal partie entre autres sujets qui retracent ses vérités sur sa foi, son engagement et son action en faveur du Sénégal. Dans cet ouvrage bien structuré, il a voulu juste décrire qui il est, d’où il vient, ce qu’il souhaite et ce en quoi il croit.
En novembre 2002, Idrissa Seck est nommé Premier ministre, et qu’il était le numéro deux du gouvernement. « Etre ministre n’est pas seulement un titre ; il faut aussi savoir faire entendre sa voix, pas pour faire les titres de la presse mais pour affirmer ses convictions », indique l’auteur..
Macky Sall fait remarquer qu’il est difficile de dire non à un homme de son bord politique, de s’opposer au sein de sa propre majorité. Or Idrissa Seck est un homme à tendance autoritaire. Il est tranchant, il ne demande pas, mais il ordonne (…)
Ministre de l’intérieur à l’époque, il était au milieu des tensions entre Wade et Idrissa Seck. « Idrissa Seck, le fils pressé, karim le fils adoré et moi Macky Sall le fils discret. Le Président Wade avait déjà évoqué avec moi cette vice-présidence » a-t-il souligné.
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