L’Equipe nationale féminine de handball, a remporté pour la première fois, le dimanche 16 décembre, le championnat d’Europe de handball, en battant la Russie (24-21). Ce titre lui donne le billet pour les JO de Tokyo en 2020.

Par EE

Les Françaises sont devenues championnes d’Europe de handball pour la première fois, à Paris-Bercy, après une finale bien maîtrisée, 24 à 21, contre la Russie, un an après leur triomphe au Mondial. 

Battues en finale des Jeux olympiques de Rio en 2016, par les Russes, les Bleues ont pris leur revanche sur le match pour la médaille d’or perdu contre les mêmes Russes aux Jeux olympiques de Rio en 2016.

Dans ce choc de très haut niveau, la tension a atteint son comble à la 36e minute après le carton rouge reçu par Allison Pineau, accusée d’avoir visé la tête de la gardienne russe sur un penalty. L’incident a électrisé Bercy, plein à craquer.

Les Françaises prenaient pour la première fois trois buts d’avance, un écart qu’elles allaient garder jusqu’à l’explosion finale de la salle.

« C’est fou ce qu’on a fait. C’est extraordinaire ! En plus, on perd Allison ! Mais on a su se multiplier. On a écrit l’histoire », a déclaré Alexandra Lacrabère, l’une des meilleures joueuses du match (6 buts).

Cette génération dorée des Bleues était attendue au tournant après la médaille d’or de décembre 2017, elle a assumé son statut. Les Françaises ont su résister à la pression du pays organisateur pour monter en puissance jusqu’à l’apothéose de la finale.

 »On savait que ce serait un match à la mort. C’était hyper dur physiquement. On s’est battu, on en a pris plein la gueule. On a gagné c’est magique ! Après le Mondial l’année dernière, l’histoire se répète. On est championnes d’Europe, c’est magnifique! », a jubilé la franco-gabonaise Nzé-Minko.

Avec cette victoire, cette génération écrit une nouvelle page de sa magnifique histoire. C’est sa quatrième médaille d’affilée après l’argent de Rio, le bronze de l’Euro 2016 et l’or du Mondial 2017.

Une telle série n’a jamais existé dans le handball féminin français. « C’est la plus belle équipe que j’ai jamais eue », a avoué le sélectionneur Olivier Krumbholz (60 ans).

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