Entre le suivi des dossiers de pré-recrutement des agents du ministère de l’Education nationale et l’incidence financière, un large fossé sépare les deux.
D’où la séance de travail tenue jeudi à Libreville par le Premier ministre en présence du ministre de tutelle à qui il a recommandé avec célérité une évaluation dans les plus brefs délais.
Vaste programme que le nouveau patron de l’administration entend mener d’après les différentes réformes ainsi que de l’obligation de rationalisation budgétaire, il est surtout question de traiter l’ensemble des dossiers en instance. Le Premier ministre gabonais, Julien Nkoghe Bekale croit fort en la responsabilité du gouvernement, et au nom du destin commun. Il a invité les acteurs étatiques à aller jusqu’au bout de leur logique.
Une administration bien gérée, prospère. Pour cela, il a indiqué : « L’Etat doit se donner les moyens de son autorité ».
Quant au ministre de l’éducation nationale, Michel Menga M’Essone, l’examen complet des dossiers des différentes cohortes des Ecoles et des recrutements lui a permis de transmettre les remerciements de la communauté éducative. Elle est reconnaissante de cette prise en mains de ce délicat effort sachant que ce sont des cas des enseignants des promotions 2015 et 2016 de l’ENS et de l’ENI.
En outre, cette rencontre a vu la présence des membres du gouvernement concernés par ces dossiers. Jean-Fidèle Otandault, ministre d’Etat en charge du Budget et des Comptes publics, Jean de Dieu Moukagni Iwangou de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche scientifique et du transfert des technologies, Madeleine Berre, ministre de la Fonction publique, de l’innovation, du service public, ainsi que leurs collaborateurs respectifs.
C’est dire que le problème de la menace de grève n’est pas totalement écarté, le nouveau ministre de l’Education nationale avait reçu les grévistes et leur avait demandé du temps et de la patience pour s’imprégner de la spécificité de chaque dossier. A présent, on peut lui donner raison d’avoir une avancée significative.
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