Les différentes communautés faisant partie ce groupe rebelle s’entre-déchirent autour des postes au gouvernement.
Au sein du Front pour la renaissance de la Centrafrique, des tensions sont vives. Les membres des différentes communautés ne s’accordent pas sur les représentants de ce groupe armé au gouvernement du premier ministre Firmin Ngrébada
Chacune de ses communautés exige un de ses ressortissants au sérail. Les rebelles de l’ethnie Goula, qui constituent une importante unité combattante au sein du FPRC de Noureidine Adam se disent oubliés par leur chef qui propose toujours les noms de ses propres parents de l’ethnie Rounga pour occuper des postes au sein du gouvernement au nom de leur mouvement.
Ces tensions surviennent à 48 heures de l’ouverture des travaux de la réunion entre les principaux groupes armés et le gouvernement Centrafricain sous l’égide de l’Union Africaine. Mais déjà, les ressortissants de l’ethnie Goula tentent de faire bloc derrière leur frère pour peser sur les décisions de cette réunion.
Rappelons qu’à l’issue de cette réunion du 6 février, les groupes armés avaient exigés l’amnistie générale des combattants accusés d’exactions et la formation d’un gouvernement incluant les membres de ce groupe armé.
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