Ces enfants ont été placés sous mandat de dépôt le 20 mars à la maison d’arrêt de Ngozi.
Trois écolières, respectivement âgées de 15, 16 et 17 ans ont été écrouées à la maison d’arrêt pour mineurs de Ngozi dans le nord du Burundi. Les adolescentes sont poursuivies pour avoir gribouillé la photo du président Burundais, Pierre Nkurunziza. Elles risquent cinq ans de prison et 164 000 francs cfa d’amende pour « outrage au chef d’État ». Sanctions prévues par le code pénal Burundais.
Un collège de trois juges de la chambre de conseil est déjà mobilisé pour trancher cette affaire. Mais le dossier dont on dit sensible est piloté directement par le procureur général de la République de Bujumbura.
Les associations des droits de l’homme, notamment la fédération burundaise des droits de l’homme, la société civile ainsi que Human Rights Watch ont condamné ces arrestations et demandé la libération de ces écolières.
En date du 12 mars, six écolières de l’École fondamentale d’Akamuri de Kirundo dans le nord-est du Burundi ont été arrêtées pour avoir gribouillé une photo du président Nkurunziza dans cinq livres des sciences humaines.
Trois d’entre elles avaient été relaxées parce que n’ayant pas l’âge de la majorité pénale qui est fixée à 15 ans. Des sources font savoir que c’est le directeur de ladite école qui a révélé l’affaire. Un dossier qui a pris des proportions inquiétantes aujourd’hui.