En prélude à la réunion des ministres prévue du 25 au 26 mars prochain, pour les bonnes résolutions en 2019, la CEA, par le biais de son directeur du Bureau sous-régional s’est exprimé sur les attentes des pays membres de la zone CEMAC.
Antonio Pedro estime sans détours : « Les pays africains doivent augmenter le taux de mobilisation des ressources internes pour financer leur développement ». En tant qu’expert, il sait de quoi il ressort, et ce ne sont pas des paroles en l’air. Une manière d’évoquer les enjeux de cette session sur la problématique budgétaire.
L’objectif, c’est de présenter les politiques que nos pays pourront suivre pour l’émergence, non sans parler de la préoccupation du moment : la digitalisation, ce processus qui simplifie les procédures et donne l’accès au marché. C’est ainsi que le Rwanda est cité en exemple, suivi du Maroc qui a augmenté la base des contributions en vue de baisser les taxations.
Ce serait une erreur de ne pas tenir compte de l’essentiel : on augmente ce taux en interne pour financer leur développement. Or, la croissance économique par cette stratégie est actuellement de 3,2%. L’espoir est d’atteindre le triple : une croissance à deux chiffres, c’est l’Afrique qui transforme ses économies vers l’émergence.
Il faut résoudre les écueils de la problématique de développement et d’intégration en Afrique en diversifiant l’économie et en industrialisant dans tous ces six pays. Ils seraient ainsi mieux liés, même si la croissance dans cet espace ne profite pas au grand nombre. La cause : la stabilisation macroéconomique telle que souhaitée par le FMI tarde à se matérialiser
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