La rue continue de gronder en Algérie. A l’occasion du 8e vendredi de protestation, des milliers d’Algériens ont réclamé le départ du président par intérim et de tout le système de Bouteflika.
La démission du président Bouteflika n’a rien changé. La promesse du président par intérim, Abdelkader Bensalah, d’organiser une présidentielle « transparente » le 4 juillet non plus.
Les Algériens ont répondu nombreux au 8e vendredi de protestation. Ils sont des milliers à envahir le centre du pays et à appeler au départ du président intérimaire et de tout le système Bouteflika.
Un important dispositif sécuritaire a été déployé. Mais il n’a pas pu contenir la foule et a dû battre en retraite pour laisser la rue s’exprimer librement.