Le coup de filet a été réalisé dans la première quinzaine du mois d’avril au Nigeria et au Bénin. Les victimes ont notamment été forcées de travailler comme ménagères, bagagistes ou prostitués.
Dans le cadre de la coopération des polices, Interpol, l’agence de police internationale, a œuvré à la libération d’environ 220 victimes de trafic humain, dont 157 enfants âgés de 11 à 16 ans originaires du Bénin, du Togo, du Burkina Faso, du Niger et du Nigeria. Un coup de filet salvateur qui rentre dans le cadre de l’opération Epervier II.
Les victimes ont notamment été forcées de travailler comme ménagères, bagagistes ou prostitués dans les régions frontalières du Bénin et du Nigeria. Les premières victimes ont été secourues dans la première quinzaine du mois d’avril.
L’opération a porté ses fruits après une série de perquisitions et contrôles d’identité sur les marchés à Cotonou et à Abuja, les aéroports, les ports, etc. «Cette opération souligne la nécessité d’une collaboration transfrontalière entre les services répressifs et toutes les parties prenantes afin de garantir qu’ensemble nous pouvons renforcer nos efforts en matière de prévention, de protection et de poursuite», a déclaré Jürgen Stock, le secrétaire général d’Interpol, dans des propos relayés notamment par Africanews.
Au Bénin, les mineurs secourus ont été transférés dans des centres d’accueil, rendus à leurs parents ou pris en charge par les autorités nationales chargées des affaires sociales et des ONG. Au Nigeria, les mineurs ont été pris en charge par l’Agence nationale pour l’interdiction de la traite des personnes.
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