A la faveur d’une interview accordée à Gabon 24 le 8 mai, le Premier ministre gabonais a préféré promouvoir les études professionnelles.
C’est d’un constat amer sur notre modèle éducatif qu’il s’est fendu à en démontrer l’inefficacité: « ne permet pas à nos apprenants, à la fin de leur cursus scolaire d’avoir un emploi ».
Il ressort que les conclusions des états généraux et de Task force privilégient la formation professionnelle. Le modèle qui met l’accent sur la réforme, alors qu’avant « tous les bacheliers sont prioritairement orientés vers les études supérieures ».
Julien Nkoghe Bekale, puisque c’est de lui qu’il s’agit, veut former et accompagner les élèves selon les projets adaptés aux besoins réels du marché. Ce à quoi il s’est exclamé: « Le contingent des chômeurs que nous avons, c’est pour quoi faire ? Des chiffres qu’il avance: 4500 étudiants en Faculté de Lettres, presque le même nombre en Psychologie. « C’est pour travailler où ? »
Le rôle de l’Etat, selon le Premier ministre, est un accompagnateur et un facilitateur. « Il n’y a pas que la Fonction publique. Ils peuvent créer des entreprises, devenir des opérateurs économiques. »
En mettant l’accent sur la formation, il est aussi utile d’avoir des fondamentaux dans ce secteur qui cimente la vie professionnelle d’un pays. Le Premier ministre cite volontiers des pays occidentaux : le Canada, l’Allemagne, la Suisse parce qu’ils ont changé des paradigmes en standards internationaux avec des exigences légales. Derrière « il y a l’application », a-t-il précisé.
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