Zimbabwe: Plus de 500 milliards de FCFA dans des banques offshore

Partagez!

900 millions de dollars soit plus de 500 milliards de FCFA, c’est le total des fonds que le gouvernement zimbabwéen accuse ses exportateurs de conserver dans des banques offshore. Les autorités qui leur enjoignent de rapatrier cette somme pour atténuer les pénuries de dollars dont souffre le pays et contribuer à stabiliser le taux de change.

Le Secrétaire permanent du ministère des Finances, George Guvamatanga lors de son audition par une commission parlementaire a expliqué que, « Sur les 4,3 milliards de dollars des recettes d’exportations enregistrées l’année dernière, 500 millions de dollars ont été conservés dans des banques offshore. Un montant supplémentaire de 400 millions de dollars provenant des recettes d’exportations engrangées entre janvier et mai 2019 n’a pas été aussi rapatrié.»

Et de poursuivre, « Une somme de 1,7 milliard de dollars devrait être disponible dans cette économie pour payer les produits pharmaceutiques, le carburant et tous les autres biens et services dont nous avons besoin.».

Cette situation survient alors que le Zimbabwe traverse une grave crise économique depuis le début des années 2000, après la réforme agraire de l’ex-Président Robert Mugabe, qui a brisé un secteur clé de l’économie du pays et l’a poussé à interrompre le remboursement de près de 6 milliards de dollars (Plus de 3 500 milliards de FCFA) de dette à la Banque Mondiale, à la Banque Africaine de Développement (BAD), à la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et au Club de Paris. Toujours privé du soutien des bailleurs de fonds internationaux, ce pays d’Afrique Australe a beaucoup de mal à obtenir les lignes de crédit et à attirer les investissements étrangers nécessaires à la relance de son économie, soutient notre confrère de l’agence ecofin. 

LIRE AUSSI Ouganda : la production caféière va chuter de 12% en 2019/2020

Comments

commentaires

Actualité africaine

Be the first to comment on "Zimbabwe: Plus de 500 milliards de FCFA dans des banques offshore"

Laisser un commentaire