Le Programme des Nations unies pour l’environnement tire la sonnette d’alarme sur ce phénomène dans un récent rapport.
Selon un rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) sur la surexploitation du sable dans le monde publié début mai 2019, les plages marocaines sont menacées. En cause notamment, le pillage du sable des plages pour alimenter l’industrie du bâtiment, pour la fabrication du béton.
Conséquence: les côtes s’érodent et les plages rétrécissent. «Les pilleurs viennent au milieu de la nuit, surtout en basse saison touristique», indique une habitante de la plage de Monica, non loin de Casablanca, dans Le Figaro. La moitié du sable utilisée chaque année dans la construction au Maroc, soit 10 millions de m3, est extraite illégalement, selon le PNUE.
Pourtant, le vol de sable sur les plages ou les dunes littorales est passible d’un à 5 ans de prison au Maroc. Ce qui n’empêche pas les pillages le long d’un littoral de 3.500 km qui court entre la Méditerranée et l’Atlantique (Sahara occidental compris).