Le président burundais Pierre Nkurunziza a procédé à des gestes symboliques et financiers à l’endroit de la population.
A l’occasion du 57e anniversaire de l’indépendance du Burundi, célébré le 1er juillet 2019, le président Pierre Nkurunziza a procédé à la débaptisation de plusieurs infrastructures.
Le stade de Bujumbura, qui portait par exemple le nom de Prince Louis Rwagasore, le père de l’indépendance du Burundi, a été baptisé le Stade des Braves. Melchior Ndadaye, premier président hutu démocratiquement élu en 93, le général Adolphe Nshimirimana, assassiné en 2015 ont aussi été honorés.
En plus de ces gestes symboliques, le président burundais a aussi fait parler les finances. Les contributions forcées des populations pour l’élection présidentielle de 2020 ont été suspendues, le gouvernement estimant avoir eu assez d’argent pour organiser lui-même les élections sans aide extérieure.
Les augmentations automatiques des salaires des fonctionnaires, suspendues il y a quatre ans, rentreront à nouveau en vigueur.
Des gestes qui sont posés à l’orée de la présidentielle de 2020.