Le gouvernement a annoncé mardi la libération des candidats à l’Europe qui se trouvaient dans un centre de détention de Tajoura, bombardé la semaine dernière dans la banlieue de Tripoli.
Les 300 migrants détenus au centre de Tajoura sont libres, selon le gouvernement libyen. Ce centre avait défrayé la chronique la semaine dernière, après avoir subi un bombardement, faisant au moins 44 morts. La frappe aérienne avait notamment touché deux hangars.
Les migrants libérés, dont une vingtaine de femmes, sont en majorité des Érythréens, des Soudanais, des Somaliens et des Syriens, selon RFI. Cette libération n’était apparemment pas prévue. La veille, le Haut-commissariat aux réfugiés, qui avait demandé la fermeture du centre, a remercié les autorités libyennes.
Il a ajouté que ces migrants pourraient accéder à leur centre d’assistance pour y recevoir une aide médicale et financière. La crainte est désormais que ces derniers se retrouvent coincés en Libye, sans aucune protection, et deviennent la proie de trafiquants et de miliciens.
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