Le dialogue politique entamé au Burkina Faso le 15 juillet 2019 a refermé ses portes le 22 juillet à Ouagadougou. Il a enregistré un seul point de divergence.
Le dialogue politique initié par le président burkinabè Roch Kaboré n’a pas connu de tiraillements majeurs. Considéré comme sans enjeu par certains observateurs, il a néanmoins permis de mettre la classe politique d’accord sur plusieurs points.
Les principaux se situent au niveau des prochaines élections. Les participants, notamment toute la classe politique du pays, ont convenu de coupler les scrutins. La présidentielle et les législatives auront ainsi lieu le même jour en 2020. Les municipales ont été repoussées à 2021.
Le scrutin se tiendra par ailleurs à bonne date, c’est-à-dire en fin d’année 2020.
Le seul point d’achoppement a été l’utilisation de la carte consulaire biométrique comme document de vote de la diaspora. La majorité s’y est opposée, ne l’estimant pas fiable. Quant à l’opposition, elle espérait ainsi avoir plus de Burkinabè de l’extérieur sur les listes électorales. Les documents exigés, notamment la Carte d’identité burkinabè, ne seront pas faciles à acquérir, selon les opposants.
En attendant, les participants au dialogue sont globalement satisfaits. Ils ont tous souhaité que les forces armées soient mieux équipées afin de faire face au terrorisme. C’est le péril le plus imminent qui guette le pays.
Be the first to comment on "Burkina : Le dialogue politique n’enregistre qu’un seul point de divergence"